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Après avoir posé sa démission, une période de préavis est en principe nécessaire avant de clôturer son contrat. Elle a bien sûr pour but de permettre à votre futur ex-employeur de se retourner et de pouvoir lancer une nouvelle phase de recrutement. Mais, heureusement, en fonction des entreprises, les conditions peuvent être différentes. Vous avez alors la possibilité de négocier votre préavis dans le but de le raccourcir dans la plupart des cas.
Le préavis après une démission n’est pas inscrit dans le marbre. Il est en général de deux à trois mois dans le cadre d’un CDI. Néanmoins, en fonction de votre convention collective ou de votre contrat de travail, la durée peut changer.
La négociation n’est bien évidemment pas obligatoire, mais elle est fortement conseillée, d’autant plus si vous avez accepté un nouveau poste et que vous souhaitez passer à autre chose rapidement.
Qui ne tente rien n’a rien ! Si vous ne demandez pas à réduire votre période de préavis, il y a des chances que votre employeur ne vous le propose pas spontanément. Dans tous les cas, il est libre de vous accorder cette dispense ou non.
En cas de rupture conventionnelle, la notion de préavis n’existe plus vraiment car l’employé et l’employeur se mettent d’accord sur une date de départ. Il est important de noter qu’il existe tout de même des délais légaux à respecter et qu’une rupture conventionnelle ne peut pas se faire du jour au lendemain.
Il existe des cas dans lesquels vous êtes dispensés de préavis :
Certaines entreprises n’ont pas l’intention de garder un employé sur le départ pendant plusieurs mois. Soit parce qu’elles sont un peu rancunières selon les raisons de votre démission, soit parce qu’elles considèrent que vous avez déjà un pied ailleurs mentalement.
Il est également fréquent, dans les entreprises de service (ESN, anciennement SSII), que votre employeur n’ait aucun intérêt à vous garder si vous êtes en période d’inter contrat.
Dans ce cas, elles peuvent décider que le préavis n’aura pas lieu, sans que vous ne le demandiez. Si la demande provient de l’employeur, vous serez indemnisé en touchant le salaire que vous auriez eu si vous étiez resté. Il s’agit de l’indemnité compensatrice de préavis.
Pas enceinte ? Pas porteur de projets ? Si vous n’avez pas d’autre choix que celui d’y aller à pas de loup, prenez rendez-vous avec votre employeur (ou supérieur hiérarchique direct) et parlez-lui de votre intention de démissionner. Les raisons pour cela sont multiples, mais votre honnêteté et votre cran parleront pour vous. Vous créerez ainsi les conditions idéales pour négocier sereinement la réduction de votre préavis.
Il est aussi important d’acter votre démission ( cf 5 étapes à suivre pour bien démissionner ) car c’est la date de prise en compte de votre démission qui lancera le compte à rebours de votre préavis. Ainsi, si vous ne parvenez pas à négocier votre durée de préavis, vous serez au moins assuré(e) d’être libre de tout engagement à une date ultérieure maximale.
En résumé, la négociation de préavis demande pas mal d’habilité et de diplomatie. Tout dépend aussi, évidemment, de votre relation avec l’entreprise que vous quittez.
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