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5 étapes à suivre pour bien démissionner

Benjamin · Senior Tech Recruiter

Auteur / Autrice

4.06.2020

Mis à jour

3 min.

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Vous avez trouvé un nouveau poste en tant que développeur ou vous en convoitez un en particulier ? Vous brûlez sans doute d’impatience devant ce nouveau challenge… Si vous êtes en CDI, il va pourtant falloir patienter et surtout quitter votre job actuel de la bonne façon. Voici les étapes à suivre pour bien démissionner sans prendre de risques, à tel point que l’on se souviendra de vous (en bien !).

Assurez vos arrières et votre futur job

Il est loin le temps où l’on restait toute une vie dans la même société. Il est aujourd’hui tout à fait normal de changer régulièrement de poste, tous les 3/4 ans en moyenne. L’époque est ainsi faite, même si les entreprises font tout pour garder leurs talents, ceux-ci se valorisent sur Linkedin ou ailleurs. Vous avez donc parfaitement le droit de garder un œil sur les autres opportunités et d’en saisir une au vol.

Si tel est le cas, ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Même si le poste vous est a priori acquis après une série d’entretiens discrets, tout peut encore arriver. Pensez aux recrutements qui se sont évaporés ou ont gelé sur place en mars/avril 2020…

Par conséquent, assurez-vous, avant de démissionner, de détenir un document écrit qui garantit votre futur emploi. Cela prend généralement la forme d’une promesse d’embauche (même sous forme de mail), d’un engagement du futur employeur, etc. Là encore, soyez sûr qu’il y a bien un contrat à la clé.

Renseignez-vous sur votre contrat de travail actuel

Avant d’annoncer votre intention de démissionner, veillez à relire minutieusement votre contrat de travail. À vrai dire, vous devriez le relire avant même d’envisager de changer d’entreprise pour éviter les mauvaises surprises.
Celui-ci indique la durée de préavis et les clauses particulières auxquelles il faut faire très attention, comme celle de non-concurrence. Elle peut vous empêcher de réaliser des tâches similaires auprès d’une entreprise du même secteur d’activité, ou à votre propre compte si vous devenez freelance.

La durée de préavis peut néanmoins être négociée avec l’entreprise. Trouver un terrain d’entente peut être avantageux pour les deux parties. Il arrive aussi que des entreprises dispensent les démissionnaires de leur période de préavis pour diverses raisons :

  • Craindre que le collaborateur ne soit plus impliqué
  • Prévoir d’ores et déjà un remplaçant pour ce poste.
  • Si c’est une période d’inter-contrat (ESN)

Écrivez votre lettre de démission dans les règles de l'art

La loi n’oblige pas à formaliser par écrit sa volonté de démission. Cependant, garder une trace écrite lui donne du poids, en cas de conflit avec votre employeur principalement. Pour cela, envoyez une lettre recommandée avec accusé de réception. Sinon, vous pouvez la remettre en main propre (c’est encore plus d’actualité 😉).

Voici les éléments de base à faire figurer sur votre lettre de démission, en plus de votre identité :

  • Votre volonté claire de démissionner à travers une simple phrase. Il n’est pas utile d’écrire un roman.
  • La date de départ, en prenant en compte le préavis inscrit sur votre contrat.
  • La date de votre embauche.

Mais ne faites pas figurer :

  • Les raisons de votre départ. Vous n’avez pas à motiver votre démission. Néanmoins, cela ne doit pas vous empêcher de négocier votre départ ensuite de vive voix, notamment financièrement si celui-ci est consécutif à des difficultés de l’entreprise.

Annoncez votre démission et assurez-vous qu’elle est bien prise en compte

Bien annoncer sa démission :

Mettez-y les formes et n’ébruitez pas la nouvelle parmi vos collègues, surtout avant d’avoir prévenu votre manager direct en priorité. Vous devrez ensuite en informer votre direction ou votre service RH.

Dans tous les cas, que vous ayez des rancœurs envers l’entreprise que vous quittez, ou que vous partiez avec un petit pincement au cœur, privilégiez la discussion.

Votre volonté de démissionner ne doit pas être remise en cause, mais cela ne doit pas se transformer en conflit. Si vous n’êtes pas obligé de motiver vos raisons, pas plus que de donner les détails de votre nouveau poste, n’hésitez pas à faire part de votre ressenti objectif.

S’assurer de la bonne prise en compte de sa démission :
Cela peut sembler curieux, mais il arrive qu’une démission ne soit pas prise au sérieux. Et cela pour différentes raisons :

  • Vous avez annoncé votre décision, mais vous n’avez pas eu de retour de votre employeur.
  • Vous n’avez pas été assez clair et l’information est rentrée par une oreille, sortie par une autre.

Pour éviter cela, préférez l’envoi d’une lettre recommandée datée, ou d’une remise directe, mais seulement après avoir prévenu oralement votre hiérarchie.

Et quittez le navire avec le sourire...

Les entreprises l’ont elles-mêmes bien compris en organisant l’offboarding, après l’onboarding. Autrement dit, elles soignent désormais autant les départs que les arrivées. Et cela pour une raison simple : rien ne dit que tôt ou tard vous ne reviendrez pas sur vos pas. Pour elles, il s’agit de vous laisser une bonne image de la boîte.

Et cela vaut aussi dans le sens inverse : dans le milieu tech, dans celui des startups, ou dans n’importe quel secteur, le monde est petit. Vous n’êtes pas à l’abri de recroiser votre manager ailleurs quelques années plus tard. L’image que vous aurez laissée tout au long de votre contrat et lors de votre départ peut avoir une incidence sur la suite de votre carrière.

Démissionner demande d’y mettre les formes et de ne surtout pas partir comme un voleur. Sans pour autant jouer son départ sur une partition hypocrite si votre expérience a été difficile, partez de la manière la plus sereine possible. Sans oublier de négocier !

Benjamin · Senior Tech Recruiter

Auteur / Autrice

4.06.2020

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