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Niveau d’étude
Le développeur back-end programme la partie cachée d’une solution web, le côté serveur, administrateur d’une app ou d’un site web, contrairement au développeur front-end qui s’occupe de la partie visible.
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Les missions du développeur back-end :
Selon le contexte, le développeur back-end peut avoir un rôle plus ou moins large. Il peut aussi bien être un exécutant (avec un rôle « simple » de codeur), qu’un décisionnaire dans les choix techniques.
Dans ce dernier cas, et sans la présence d’un Architecte au sein de l’équipe technique, il peut réfléchir à l’architecture qu’il va utiliser ou améliorer. En fonction du budget, du temps imparti pour sa mission, des besoins et des attentes de son employeur, il mettra en place un environnement adapté en choisissant les bonnes technologies (SGBD, Frameworks, Versioning etc.)
Le développement back end peut donc englober la mise en place, la configuration et le maintien de plusieurs composantes essentielles d’un projet web :
Le développeur back-end collabore non seulement avec d’autres personnes au même poste, mais évidemment avec un ou plusieurs développeurs front-end (ou fullstack). C’est avec ces derniers qu’une grande partie du développement est effectué.
Le développeur back-end travaille aussi avec d’autres professionnels :
Méthodologie, rigueur, pragmatisme et travail d’équipe sont les premières clés de réussite pour un développeur back-end.
Aussi, se renseigner constamment sur les évolutions technologiques du domaine afin de rester à jour demande un bon niveau en anglais, de la passion et de la curiosité.
D’un point de vue techno : outre maîtriser un outil de gestion de projet comme github ou gitlab, le développement back-end demande des compétences techniques minimum :
Chacun des langages back-end a ses avantages et spécificités. En maîtriser un maximum est évidemment un plus mais c’est la connaissance approfondie de l’un d’entre eux qui est importante. Dans la majorité des cas, un développeur backend a donc un langage de prédilection sur lequel il travaille exclusivement (ou presque).
En complément, il est essentiel de connaître ou plusieurs frameworks propres à chacun de ces langages afin de rendre le code plus clair, plus rapide à écrire, plus facilement modifiable et maintenable en équipe. Il s’agit notamment de :
Comme pour la majorité des métiers du numérique, il existe une multitude de cursus qui permettent d’accéder à des postes de développeur web back-end.
Un BTS ou DUT informatique est une bonne formation de base. Enchaîner sur une licence puis un master en développement web permettra de parfaire ses connaissances théoriques et d’accéder à des postes plus exigeants et ambitieux.
Des écoles comme EPITECH, l’HETIC, l’ESGI ou l’ECE Tech proposent des bachelors en développement web ainsi que des cursus Bac +5 reconnus.
Aussi, grand nombre de jeunes développeurs se forment eux-mêmes via des sites internet comme Udemy, Free Code Camp et OpenClassrooms ou développent leurs compétences grâce à des cursus accélérés. Certaines formations d’informatique spécialisées dans le développement sont notamment labellisées GEN (Grande école du numérique). D’autres types de structures sont aussi recommandées pour apprendre les bases rapidement : The Hacking Project ou Le Wagon par exemple.
Les profils les plus qualifiés sont les plus prisés des recruteurs, mais c’est souvent l’expérience et les compétences qui priment.
Un dev back-end peut naturellement s’orienter vers le métier de développeur full stack via la montée en compétences sur JavaScript (+HTML et CSS). Il sera alors autonome sur le développement complet d’un projet, du back au front-end (c’est ce qu’on appelle généralement un « développeur fullstack »).
Le dev back-end peut aussi devenir Lead développeur si ses compétences managériales sont suffisantes ; il sera alors amené à encadrer des équipes de développeurs.
Si à l’inverse il ne souhaite pas avoir un rôle de manager d’« Hommes », il pourra évoluer vers un poste de Lead Tech (des responsabilités techniques uniquement).
Un poste de chef de projet technique est aussi envisageable pour ceux qui souhaitent prendre du recul sur le développement.
Enfin, avec un bon niveau en développement, une excellente connaissance des technologies et plusieurs années d’expérience, un développeur backend peut devenir CTO (Chief Technology Officer).
Les types d’entreprises et secteurs d’activités qui embauchent des développeurs back-end sont nombreux. Il s’agit de startups, PME, grandes entreprises ou groupes, et dans des secteurs variés, notamment :
⚠️ Plusieurs facteurs définissent la rémunération d’un développeur backend : les compétences (notamment les frameworks maîtrisés) et l’expérience en premier lieu mais aussi la localisation géographique, les technologies utilisées, le type d’entreprise, le secteur d’activité, les problématiques techniques à résoudre etc.
Les salaires moyens du développeur back-end en France en fonction de l’expérience :
Le métier de développeur Back-end (qui peut être orthographié de différentes manières) possède d’autres intitulés selon l’expertise demandée, la spécialité, le type de mission ou encore l’employeur. On retrouve souvent, selon le contexte, les termes suivants :
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